Le diagnostic de la mérule peut se réaliser en plusieurs phases.
Tout d’abord, il y a un aspect préventif à tenir. Il faut contrôler et surveiller les environnements propices au développement de la mérule. Ces environnements favorables pourront être les caves, vides sanitaires ou grenier présentant une humidité importante et peu de ventilation.
Bien sur, il ne faut négliger aucun détail !
- Il faut rester vigilant concernant les déformations de vos boiseries, le bois travail toujours mais il ne doit pas gonfler par exemple. Il faut également surveiller les apparitions et le développement de tâches qui pourraient apparaitre sur le plafond ou sur le sol (base des murs, plinthes,…)
- Il faut rechercher la présence de mycélium ou filaments ou d’une sorte de mousse blanche, à la manière d’un champignon de paris mou.
- Si vous constater des premiers dégâts il faut alors estimer l’avancement de l’attaque. Est-ce que le bois perd de sa résistance ? Est-ce qu’il se désagrège ? Si c’est le cas il ne faudra pas perdre de temps et démarrer un traitement au plus vite.
- Bien sûr, une forte odeur de champignon dans une pièce est également un signe mais bien souvent cette odeur n’est présente qu’en cas de forte infestation.
- Un autre indicateur peut être la présence d’une poussière brun rouille/rouge très fine et légère (spores) sur les surfaces horizontales qui permet de détecter le carpophore du champignon
Attention à ne pas confondre avec le salpêtre qui laisse des traces grasses quand la matière blanchâtre se désagrège sous la pression des doigts.
Si vous suspecter fortement la présence de la mérule, il convient de faire appel à un spécialiste qui fera une estimation des dégâts et choisira ce qu’il y a de mieux comme traitement ou travaux !